Questions sur : Compost - N°8
Cacas de gros chiens et cendres dans le compost??
Le par lorette
Bonjour, j'ai deux gros chiens et je viens de commencer un compost, mais les cacas de chiens en quantité non négligeable ne sont-ils pas néfastes? De plus je me chauffe au bois, et je mets aussi pas mal de cendres et de sciure. Quelqu'un peut-il me dire si je peux continuer, diminuer ou arréter? Merci
Arroser ou pas le compost
Le par eric02
j'ai melange mon compost dernierement et j'ai constate qu'il etait assez sec et que certaines matieres ne sont pas decomposees. Dois-je l'arroser?
Réussir son compost
Le par delisle
Depuis plusieures années je fais mon compost avec toujours les mêmes proportions de matières, ceci sans problême. Cette année des scolopendres se sont invités en grande quantité et mon compost ne parvient pas à se désécher. qui peut me conseiller pour me débarasser de ces bestioles. Merci
Compost
Le par (anonyme)
Quelle est la valeur d'un compost quand les déchets amenés sont recouverts de pesticides (agrumes p ex)les papiers de cuisine blanchis au chlore, etc ? Est-il recyclé par les miracles de dame nature ou à l'image de ce qu'on lui a donné ? Merci...
https://pastel.archives-ouvertes.fr/pastel-00546943/document
Résumé Les composts peuvent être vecteurs de polluants organiques (OPs) car ceux-ci sont potentiellement présents dans les déchets organiques initiaux. De nombreuses études montrent une dissipation des OPs au cours du compostage. Ils sont en effet susceptibles d’être dégradés, volatilisés, entraînés dans les lixiviats, ou stabilisés par des processus de sorption sur la matière organique pouvant évoluer jusqu’à la formation de résidus non-extractibles (résidus liés). Dans ce cas, la disponibilité des OPs est diminuée bien que seule la biodégradation des OPs soit un réel mécanisme d’élimination. La distinction entre les différents mécanismes de dissipation des OPs au cours du compostage, nécessitant l’utilisation de OPs marqués au 14C, a été très peu étudiée. Cette thèse se propose de caractériser et de modéliser l’évolution de la spéciation des OPs au cours du compostage de déchets organiques afin d’évaluer leur disponibilité dans les composts finaux et d’apporter des éléments d’information indispensables à l’évaluation des risques liés aux pratiques de recyclage des composts sur les sols agricoles. L’utilisation de OPs radio-isotopiquement marqués (14C) a permis de réaliser un bilan complet du devenir des OPs au cours du compostage d’un mélange de déchets verts et de boue de station d’épuration. Quatre OPs représentatifs des groupes fréquemment détectés dans les composts ont été choisis comme molécules modèles : un hydrocarbure aromatique polycyclique (le fluoranthène), deux surfactants (le 4-n-nonylphénol – NP et un alkylbenzène sulfonate linéaire – LAS) et un herbicide (le glyphosate). Un dispositif de compostage comprenant six mini-pilotes et permettant de composter des déchets organiques de manière réaliste et reproductible, à une taille compatible avec l’utilisation de 14C, a été mis en place. Six compostages sans addition de 14C-OPs ont d’abord été réalisés. Des échantillons de compost ont été prélevés aux étapes clés du compostage afin de déterminer l’évolution des propriétés de sorption des OPs par la matière organique et les capacités de minéralisation des OPs des microflores grâce à des incubations menées en parallèle avec apport de 14C-OPs. Les résultats ont montré que, i) les phases actives (thermophiles) du compostage sont primordiales pour l’optimisation de la dégradation des molécules présentant une structure simple (glyphosate, LAS et NP), et ii) la durée et le maintien de bonnes conditions pour l’activité microbienne pendant la phase de maturation apparaissent essentiels pour une dégradation optimale des molécules complexes présentant plusieurs cycles aromatiques (fluoranthène). Les capacités de sorption ont diminué au cours du compostage, sauf pour le glyphosate. Aucune relation n’a été trouvée entre les capacités de sorption des OPs et leur potentiel de minéralisation en considérant les quatre OPs étudiés. Dans un deuxième temps, la réalisation de 12 compostages avec ajout de 14C-OPs en début de procédé a permis de caractériser l’évolution de la spéciation des OPs. La dissipation du LAS a été largement provoquée par sa minéralisation. Pour le NP et le glyphosate, la minéralisation et la formation de résidus liés ont contribué de façon équivalente à la dissipation. La dissipation du fluoranthène a été uniquement due à la formation de résidus liés. Le compostage est apparu comme un moyen efficace pour diminuer la disponibilité directe des OPs et donc le risque de dissémination des OPs dans l’environnement lors de l’apport de composts sur les sols agricoles. Le potentiel de formation de résidus liés est cependant important pour le nonylphénol et le glyphosate et les quantités de OPs potentiellement disponibles après désorption sont intermédiaires pour le glyphosate et élevées pour le fluoranthène. Un modèle nommé COP-Compost (C of organic matter and Organic Pollutant evolutions during COMPOSTing) simulantl’évolution conjointe de la matière organique et des OPs au cours du compostage est proposé. Il est composé de deux modules. Le premier simule l’évolution des populations microbiennes et des transformations biochimiques de la matière organique au cours du compostage. Il a été paramétré et validé sur des jeux de données issues de la littérature. Le second module décrit l’évolution de la spéciation et la minéralisation des OPs au cours du compostage. Il a été calibré grâce aux données expérimentales obtenues dans ce travail de thèse. Le couplage entre les deux modules permet d’améliorer les simulations du comportement des OPs au cours du compostage. Des hypothèses de couplage sont avancées. Une première hypothèse suppose que la sorption des OPs par la matière organique résulte de la somme des capacités de sorption des différentes fractions biochimiques qui la composent ; cette hypothèse n’a pas pu être validée avec le jeu de données acquis au cours de cette thèse. Par contre, les hypothèses selon lesquelles la biodégradation des OPs et la formation de résidus liés sont influencées par l’évolution de la taille de la biomasse microbienne, elle-même dépendante de la décomposition de la matière organique, ont pu être validées.
4. Les pesticides :
Les pesticides ou produits phytosanitaires se classent en plusieurs grandes familles en fonction de leur spécificité. Les herbicides, les fongicides et les insecticides sont les pesticides les plus utilisés.
Le problème de leur présence se pose surtout dans le cas du compostage de déchets verts. Une enquête sur l’utilisation des pesticides réalisée en 1992 par le Service Régional de la Protection des Végétaux de Lorraine a montré que 61,4 % des communes interrogées utilisaient des pesticides, les herbicides en représentant la plus grande part. Parmi ces derniers, les matières actives les plus utilisées sont le diuron, l’amminotriazole, le glyphosate et les triazines. En ce qui concerne les espaces verts des particuliers, on peut penser que les quantités de pesticides utilisées sont inférieures à celles des services municipaux et que les produits sont moins concentrés. En effet, certains produits utilisés en espaces verts publics ne sont pas accessibles aux particuliers.
La présence de résidus de pesticides dans le compost de déchets verts dépend en fait de différents facteurs comme l’origine des déchets ou le type de produits utilisés. Il existe par conséquent une incertitude importante sur la probabilité de trouver des résidus de produits phytosanitaires en fin de compostage. Il faut noter que cette probabilité dépend également de la rémanence des molécules de pesticides ainsi que des facteurs de dégradation de ces molécules (température, micro-organismes). Les analyses de résidus de pesticides font défaut en France, cette question ayant été plus étudiée aux USA. HEGBERG et al. (1991) ont ainsi procédé à la recherche de 30 pesticides parmi les plus communs dans un compost de déchets verts : tous étaient à teneur inférieure aux limites de détection, à l’exception du Chlordane (insecticide contre les termites), qui a pourtant cessé d’être utilisé aux USA depuis 1988. Il a réalisé de même un examen portant sur un grand nombre de pesticides sur le compost de déchets verts de Portland (Oregon, USA). Deux produits ressortent seulement : le Pentachlorphénol, herbicide utilisé pour désherber les barrières, abords de maison, etc., et de Chlordante, déjà cité ci-dessus. On constate en fait, et ceci n’est pas étonnant, que les produits les plus rémanents résistent le mieux à la dégradation au cours du compostage.
Le par MAMYLOU
Le par (anonyme)
MON COMPOST NE CHAUFFE PAS ASSEZ, POURQUOI?
Réponse à la crevette.
Le par jlr54
J'ai envoyé un message sur ton blog.
Réponse à jean michely
Le par jlr54
Ne pas lutter contre les vers blancs du composteur. Ce sont des larves de cétoine, et non des larves de hanneton qui elles se trouvent dans la terre. Elles sont très utiles dans le compost et après, quand elles se sont transformé en beau coléoptère, ils participent à la pollinisation des fleurs, on les trouve souvent au cœur des roses. J'avais déjà posté le même genre de réponse sous cette rubrique, il faudrait peut-être un article spécial sûr le sujet, mais en première page, pour que tout le monde le voie.
Compost
Le par nic62
dans mon compost, apparemment il pousse des pommes de terre. Les tiges sont en train de pousser avec des feuilles. Faut il les laisser pousser ??? si oui pourraient elles être consommables ???
Cerisier
Le par joachin
suite a votre message.engrais commerciaux,pas d abus.le plus ancien (4ans)n a jamais produit un fruit.mon premier cerisier s il était couvert de fleurs et d abeilles; lorsque les fruits était de la grosseur de l ongle , en l espace de deux ou trois jours la récolte était au sol...il n y a rien d exagéré,je l ai tronçonné a sa douzième année.