Poirier sauvage, Pyrus communis subsp. pyraster
Portrait du poirier sauvage
Le poirier sauvage, tantôt présenté comme une sous-espèce du poirier domestique (Pyrus communis subsp. pyraster), tantôt comme une espèce distincte (Pyrus pyraster), est un bel arbre fruitier à la croissance lente, qui peut atteindre 8 à 20 mètres de haut selon son exposition. De port pyramidal irrégulier, le houppier s'arrondit en prenant de l'âge, de même qu'au fil des années, son écorce grise s'écaille.
Le feuillage, composé de petites feuilles luisantes, ovales et portées par de longs pétioles, est caduc. Plutôt dense, il fait un abri apprécié des oiseaux. Tès tôt au printemps, les branches épineuses, encore nues ou presque, se parent d'une multitude de fleurs blanches réunies en bouquets, d'avril à mai. Simples mais élégantes et légèrement parfumées, elles attirent les abeilles avec leur nectar et leur pollen. Viennent ensuite les poires, qui mûrissent durant l'été. Petites, rondes à piriformes, jaune verdâtre, elles sont comestibles mais dures, âpres et non sucrées. À l'automne, le feuillage vire au jaune et au rouge avant de tomber.
À savoir : la poire du poirier sauvage peut être utilisée pour la fabrication du Poiré.
Où pousse-il ?
On rencontre le poirier sauvage un peu partout en France, dans les haies ou en lisière de bois, bien que dans les régions du nord ou du sud, il se fait plus rare. À ne pas confondre avec Pyrus cordata (poirasse), un petit poirier sauvage aux larges feuilles légèrement cordiformes, très présent sur la façade Atlantique.
Un poirier sauvage dans le jardin
Si ses poires ne sont pas goûteuses, il n'en reste pas moins que le poirier sauvage est un bel arbre d'ornement, esthétique du printemps à l'automne, que l'on utilise dans les haies libres, voire défensives, mais qui a également sa place comme sujet isolé dans le jardin.
À savoir : le poirier sauvage peut être utilisé comme porte-greffe pour les variétés de poires cultivées, et servir de pollinisateur aux poiriers à floraison précoce.
>> Lire aussi : Poiriers : guide des variétés de poires
Plantation et culture du poirier sauvage
Exposition
Le poirier sauvage aime la lumière et n'apprécie pas l'ombre des autres arbres. Il peut être cultivé sous une demi-ombre, mais reste alors de petite taille.
Sol
Le poirier sauvage est très tolérant. Il pousse sur des sols secs à très frais, calcaires à légèrement acides, argileux ou limoneux, mais sa préférence va aux sols riches et frais. Évitez toutefois les sols trop humides en hiver.
Plantation
Plantez-le au printemps ou en automne. Effectuez un apport de compost bien mûr, à mélanger à la terre de jardin lorsque vous rebouchez le trou de plantation.
Entretien
Taillez les branches mal positionnées, gênantes ou malades, après la floraison.
Multiplication
Division des rejets, bouture de tige en mai-juin, semis en place en automne ou au printemps après une période de 2 à 3 mois de stratification à froid (1°C). La germination peut être très longue (jusqu'à un an).
À savoir : le poirier sauvage peut vivre jusqu’à 300 ans.
En pratique
- Exposition : soleil.
- Sol : la plupart des sols.
- Végétation : vivace.
- Feuillage : caduc.
- Rusticité : -20°C.
- Utilisation : ornementale.
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