Xérophyte, xérophile : ces deux mots se ressemblent, mais ne s'utilisent pas de la même façon. Ne confondez plus xérophyte et xérophile !
Les xérophytes : des plantes xérophiles
Du grec ancien « xeros » qui signifie sec et de « philos » qui signifie « ami », l'adjectif « xérophile » caractérise les organismes capables de vivre dans des milieux secs, que ce soient les dunes sablonneuses du littoral, les déserts ou les steppes de Mongolie.
Les plantes xérophiles ont un nom ; ce sont les « xérophytes » (du grec « phuton », qui signifie plante).
Spécificités des xérophytes
Les xérophytes ont tout un arsenal de moyens physiologiques pour faire face au manque d'eau, que ce soit pour optimiser son utilisation, sa conservation (stockage, limitation de l'évapotranspiration, limitation des effets du vent) ou sa capture.
- Adaptation des feuilles : petite taille (voire en aiguillons), présence de poils, d'écailles ou d'une cuticule épais et/ou cireux, enroulement, tissus charnus (plantes grasses), chute durant la période la plus sèche, stomates peu nombreux ou cachés...
- Adaptation des tiges : caudex, tiges charnues (cactus et autres succulentes)...
- Adaptation des racines : système racinaire très étendu, soit en profondeur pour pomper l'eau des nappes phréatiques, soit en surface pour capter la rosée...
>> Lire : Comment les plantes s'adaptent-elles à la sécheresse ?
Exemples de xérophytes
Agave, ajonc, astragale de Montpellier, beaucarnéa, cactus, lavande, lithops, orpin, pourpier d'ornement, romarin, plante tortue...