Tamarinier, Tamarindus indica
Le tamarinier et ses gousses à la chair délicieusement acidulée
Tamarindus indica, le tamarinier que l'on nomme, également, Tamarin, Tamarin Bord de mer ou Dattier indien, est un arbre tropical appartenant à la famille des Fabacées et dont l'origine reste floue : Madagascar (où il est considéré comme un arbre sacré) ou régions tropicales sèches d'Afrique de l'Est, selon les sources. Il est courant de le rencontrer aux Antilles, en Inde et dans le Sud-Est asiatique.
Le tamarinier est un grand arbre (jusqu'à 25 mètres de haut dans son milieu naturel) au tronc court et large, mais produisant de longues branches ramifiées et étalées, formant une large couronne arrondie, légèrement retombante.
Les grandes feuilles paripennées (jusqu'à douze paires de folioles ovales), vert-vif et persistantes, offrent une ombre épaisse très appréciable sous climat chaud. Petite particularité esthétique : les folioles se referment la nuit ou les jours de grand vent.
La floraison, en Europe, se déroule entre mai et août. D'abord apparaissent les boutons floraux aux bractées roses puis blanches. S'ouvrant largement, elles dévoilent, ensuite, les fleurs dont les 3 pétales supérieurs jaunâtres veinés de pourpre et les deux petits pétales inférieurs encadrent de longues étamines vert clair. Réunies en racèmes, les fleurs forment de jolies grappes retombantes de 5 à 12 cm de long.
La fructification intervient en automne, au bout de 7 à 10 ans, avec de grosses et larges gousses ligneuses et velues, de couleur brune et fortement bosselées. À l'intérieur, des graines brillantes entourées d'une pulpe fibreuse et épaisse de couleur brun rougeâtre : comestible, et à la saveur acidulée, elle ressemble à celle des dattes. En Inde, on l'utilise comme épice.
La place du tamarinier dans le jardin
Adapté aux conditions climatiques des régions semi-arides tropicales ou tropicales humides, le tamarinier est un arbre frileux qui ne peut être planté, en France métropolitaine, que sur le pourtour méditerranéen. Doté d'un puissant système racinaire, de branches solides et d'un feuillage épais, il montre une très bonne résistance au vent, ainsi qu'une bonne tolérance aux embruns marins. Le tamarinier apprécie, également, une période de sécheresse.
Au vu de ses dimensions, le tamarinier sera mis en valeur dans un parc, un grand jardin ou un grand verger. À savoir :
- La croissance du tamarinier est lente et sa durée de vie est très longue (200 ans).
- Il se prête à la culture en bonsaï.
Plantation et culture du tamarinier
Exposition
Soleil et chaleur sont nécessaires au tamarinier.
Sol
Bien drainé, profond et légèrement acide. Le tamarinier accepte même les sols très pauvres et très sableux.
Plantation
La plantation se fait au printemps, avec un tuteur. Réservez-lui une espace suffisant pour le développement de ses racines et du houppier. En verger, respectez un espacement de 10 à 13 mètres.
Entretien
Le tamarinier ne demande pas de soins particuliers. La taille n'est pas nécessaire, si ce n'est la suppression des branches qui se touchent ou abîmées.
Récolte
Les gousses se récoltent lorsqu'elles commencent à brunir. Une fois récoltées, elles ne mûrissent plus.
Multiplication
- Semis de graines après scarification ou trempage de 48h dans l'eau.
- Bouturage de tige semi-aoutée en début d’automne.
- Marcottage au printemps ou en automne.
En pratique
- Exposition : soleil.
- Sol : drainé, légèrement acide.
- Végétation : vivace.
- Floraison : de mai à août.
- Fruits : septembre à novembre.
- Feuillage : persistant.
- Hauteur : 25 m.
- Rusticité : -1°C
- Utilisation : comestible, ornementale.
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