Plantes carnivores : résoudre les problèmes courants
Des plantes aux besoins spécifiques
La première manière de résoudre les problèmes courants chez les plantes carnivores, est de faire en sorte qu’ils n’arrivent pas ! Pour cela, il est essentiel de bien comprendre les besoins de ces végétaux si particuliers. En plus d’avoir besoin d’une luminosité suffisante et de températures clémentes, les plantes carnivores ont des exigences spécifiques en termes de sol. La majorité d’entre elles pousse dans des sols acides, humides et plutôt pauvres en nutriments, comme les tourbières et les marécages. Elles sont capables de prospérer dans des environnements hostiles. En revanche, elles s’acclimateront difficilement à nos terres de jardins, souvent bien trop riches : la culture en pot semble indispensable, en intérieur mais aussi en extérieur.
Les plantes carnivores les plus couramment cultivées
Parmi les plus de 700 espèces de plantes carnivores recensées de nos jours, certaines sont plus populaires que d’autres, et régulièrement cultivées. C’est le cas des Sarracénia, de la Dionée attrape-mouche (Dionaea muscipula), ou encore des plantes du genre Nepenthes. Bien d’autres sont intéressantes à cultiver, comme les grassettes (Pinguicula) !
Les maladies cryptogamiques
Bien que la majorité des plantes carnivores apprécient la chaleur et un taux d’humidité élevé, ces conditions sont aussi idéales pour le développement de champignons (botrytis, oïdium…) et de la pourriture des racines. Privilégiez un substrat bien drainé, et des arrosages mesurés, pour que la terre reste humide sans être détrempée. Espacez suffisamment vos plantes pour favoriser la circulation de l’air.
Si des zones de votre plante carnivore présentent les symptômes d’une maladie cryptogamique, éliminez-les, puis traitez avec un fongicide adapté aux plantes carnivores.
Les insectes parasites
Les plantes carnivores peuvent être soumises aux attaques de certains insectes, comme les cochenilles ou les pucerons. Ces derniers les affaiblissent en prélevant leur sève. Surveillez la présence de ces insectes piqueurs-suceurs, et intervenez si nécessaire.
Un sol trop riche
Habituées aux sols pauvres, les plantes carnivores ne sont pas adaptées aux terres riches, qui les font souffrir. Veillez à leur offrir un substrat pauvre, constitué de tourbe mélangée à du sable ou à de la perlite, par exemple. En revanche, fuyez les terreaux pour plantes vertes et les engrais ! Évitez également d’arroser avec l’eau du robinet, trop chargée en minéraux : privilégiez l’eau de pluie, ou l’eau déminéralisée.
Le manque de lumière
Certaines plantes carnivores (Sarracénia, Dionée…) apprécient un ensoleillement direct, plusieurs heures par jour. Une exposition insuffisante peut nuire à la vigueur de la plante et à ses pièges. Le manque de luminosité est un risque sérieux chez les plantes carnivores cultivées en intérieur : il est nécessaire de les installer près d’une fenêtre bien exposée, voire de leur procurer des lampes de croissance.
Le froid
La culture en intérieur est souvent préférée pour les plantes carnivores, car elle permet de mieux contrôler leurs conditions de culture. De plus, la majorité d’entre elles sont d’origine tropicale et ne tolèrent pas le froid de l’hiver. Si vous tenez à les cultiver en extérieur sans qu’elles ne gèlent, tournez-vous vers des espèces rustiques à cultiver au jardin, comme Darlingtonia californica ou les Drosera tempérées.
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