Merisier
Le merisier : un cerisier sauvage connu depuis toujours
Parfois dénommé cerisier des bois ou des oiseaux, le merisier (Prunus avium) qui appartient à la famille des Rosacées est une espèce indigène en Europe, en Afrique du nord et en Asie occidentale.
C’est un arbre de 12 à 15m de haut à la cime assez large et arrondie, au tronc élancé et aux branches un peu retombantes. Son écorce brune et rouge à l’aspect rugueux se détache en longues bandes horizontales. Ses branches portent des feuilles ovales et nervurées à bords dentés. Elles sont d’un beau vert foncé et ont pour particularité de comporter deux glandes nectarifères à la base du limbe.
Les fleurs blanches aux pétales fins et délicats sont groupées en bouquets latéraux. Elles s’épanouissent en avril ou en mai selon les régions. Les fruits, appelés merises, sont comestibles et servent à la fabrication du kirsch mais elles ont assez amères, il vaut mieux leur préférer les fruits des variétés cultivées de cerisier.
Le merisier est une essence dont le bois est particulièrement recherché en ébénisterie et il est utilisé comme porte-greffe pour les variétés ornementales ou fruitières de cerisier.
Mode de culture du merisier
Sol
Le merisier affectionne les sols profonds et riches en matière organique, frais, neutres ou un peu acides même s’il préfère les terrains calcaires. Le sol doit être bien drainé car il craint l’humidité stagnante. Il n’apprécie pas non plus les sols trop secs qui ralentissent sa croissance.
Situation
Privilégiez-le en situation ensoleillée et exposée à la pluie, le merisier a en effet besoin de beaucoup de lumière et d’une pluviométrie importante (environ 700mm par an) pour se développer convenablement.
Plantation du merisier
Plantez le merisier en automne ou en hiver mais avant la fin février, moment où les bourgeons commencent à débourrer. Si le sol est lourd ou sec, faites un copieux apport de compost ou de fumier bien décomposé. Veillez à l’installer à l’écart des constructions auxquelles ses puissantes racines traçantes pourraient occasionner des dommages.
Entretien
Le merisier demande peu d’entretien. Cultivé en forme libre, il ne demande pas de vraie taille pour fleurir et fructifier. Il est recommandé de tailler les branches mortes ou malades en prenant soin de mastiquer les plaies pour éviter les attaques de parasites et les maladies.
Multiplication
Pour multiplier le merisier, semez des noyaux au printemps après les avoir stratifiés.
Rusticité et maladies
Très rustique, le merisier supporte sans dommage –30°C. Dans de bonnes conditions de culture, il est rarement malade même si son feuillage peut être atteint par les pucerons noirs ou subir des attaques de criblure, une maladie qui se manifeste par l’apparition de taches brunâtres sur les feuilles qui finissent par se perforer. Taillez si possible les rameaux malades et pulvérisez un fongicide à la chute des feuilles ou en fin d'hiver.
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