Lutte intégrée, lutte biologique, quelles sont les différences entre ces deux approches de la protection des cultures ?
La lutte intégrée, une approche globale
La lutte intégrée, ou protection intégrée, consiste à mettre en place un ensemble de méthodes permettant de protéger les cultures contre les ravageurs, à travers la prévention, la surveillance et l'observation pour détecter les premiers signes de maladie ou de parasitage, le choix de variétés résistantes, les pratiques culturales (rotation des cultures), l'installation de dispositifs mécaniques de protection (filets, voiles anti-insectes), le piégeage (pièges à phéromones par exemple), le désherbage mécanique, l'utilisation du strict minimum de produits phytosanitaires de synthèse, et le recours à la lutte biologique.
Lutte biologique : un outil de la lutte intégrée
La lutte biologique est ainsi l'un des volets de la lutte intégrée. Elle fait intervenir les prédateurs naturels des ravageurs (coccinelles, syrphes, oiseaux, nématodes et autres auxiliaires, vertébrés ou invertébrés, mais aussi des micro-organismes comme la bactérie Bacillus thuringiensis, etc) ou des parasites des indésirables (petites guêpes parasitoïdes par exemple).