Motoculteur : l'outil pour préparer le sol avant l'automne
La saison des labours
L'automne est classiquement une période où les jardiniers travaillent la terre et préparent les sols pour l’année à venir. Le labour retourne la couche de terre superficielle et décompacte le sol. Il entraîne l’enfouissement des matières organiques présentes à la surface. Pratiqué à l’automne, il permettra l’action du climat (pluie, froid), qui disloquera les plus gros blocs de terre, augmentera la porosité, préparera le sol à recevoir de nouvelles plantations ou semis.
Travailler quand il pleut ?
Il est déconseillé de labourer lorsque le sol est trop humide. Le risque est de le rendre étanche, particulièrement s’il est argileux. C’est également par temps de pluie que l’on crée à la profondeur de labour une « semelle », zone de terre compactée qui limite fortement la pénétration des racines et de l’eau.
Motobineuse ou motoculteur ?
Les bons outils font les bons travailleurs et pour jardiner dans les meilleures conditions, pour tirer le meilleur parti de son sol, il faut choisir parmi les modèles de motoculteurs disponibles sur le marché. Il existe 2 grands types de machines.
Motobineuse
À énergie thermique ou électrique, la motobineuse est équipée de fraises rotatives qui creusent la terre sur une faible profondeur (20 centimètres environ). Peu puissante mais maniable, elle constitue une solution adaptée aux petits travaux de jardinage et peut être utilisée dans de petits potagers domestiques. Au-delà de 1500 m², les performances de la meilleure motobineuse seront insuffisantes.
Motoculteur
Le motoculteur proprement dit est un engin plus puissant, forcément doté d’un moteur thermique. Il est équipé de roues motrices de type « tout-terrain » et d’une poignée de commande qui facilitent les manœuvres. Sur l'avant, en plus des simples fraises rotatives (dont le nombre peut varier de 2 à 6), le motoculteur peut être équipé de houes, de herses ou de butoir. L'objectif de ce type de machine est de travailler le sol en profondeur, jusqu’à 30 centimètres. Son périmètre d'action est aussi plus grand et il permet d'entretenir de plus vastes surfaces qu'une motobineuse. En dessous de 500 m², un motoculteur n’a pas vraiment d’intérêt.
À chaque jardin son outil
On le voit, il faut choisir son motoculteur avec soin. C’est un achat impliquant, qui doit se faire en fonction de l’utilisation envisagée et de la surface à travailler. Avant d'arrêter sa décision, le jardinier aura pris soin d'étudier sa surface de travail, la nature de la terre et le type de semis ou de plantations envisagés. Ces données définies, il pourra alors trancher entre tel ou tel type d'appareil.
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