L'impact écologique de la climatisation
La climatisation, un marché en pleine expansion
L'impact écologique des climatisations n'est plus à prouver. Pourtant leur progression en nombre, en France comme dans le reste du monde, est régulière : le marché est en forte expansion, en partie stimulé par les fortes chaleurs de ces dernières années. Les spécialistes estiment que dans quelques dizaines d'années, leur nombre devrait être multiplié par 3 !
Entre gaspillage énergétique et risques environnementaux
Les climatisations sont énergivores
Certes, les climatisations ne représentent pas la plus grosse part de la consommation électrique actuelle, environ 6% en France et 20% dans le monde, mais c'est toujours 6% de plus et surtout ce n'est qu'un début. Il est vrai que la consommation électrique tend à se stabiliser en France, grâce à des efforts conjoints sur les ampoules basse consommation, l'isolation des bâtiments et les avancées technologiques et techniques pour les équipements électroménagers... Mais cette stabilisation est fragile et sans cesse remise en question par des conditions climatiques défavorables et de mauvaises habitudes de consommation. La climatisation en fait partie, et sa généralisation promet un surconsommation prochaine en électricité.
Les clims participent au réchauffement urbain
Le deuxième aspect négatif pour l'environnement, c'est le réchauffement urbain. En effet, les climatisations rejettent l'air chaud intérieur à l'extérieur de l'habitat, en somme dans la rue, ce qui a déjà pour effet d'augmenter la température extérieure jusqu'à 1 ou 2°C selon les quartiers. Si tout le monde installe une climatisation, il est facile d'imaginer l'impact sur nos milieux urbains, bétonnés et déjà lourdement concentrés en chaleur en période estivale, voire caniculaire.
>> Lire aussi : Pourquoi est-ce que végétaliser rafraîchit l'air ?
Des polluants et du gaz à effet de serre
Il ne faut pas oublier que pour rafraîchir nos intérieurs, les climatisateurs contiennent des fluides frigorigènes polluants de l'air, de l'eau et/ou du sol. Il n'y a malheureusement que peu d'alternatives aux climatisations, et elles ne sont souvent pas compatibles avec la plupart des habitats (tout le monde ne peut pas installer par exemple un puits canadien, climatiseur naturel). Même si les nouvelles constructions sont conçues de manière plus écologiques, par leur isolation entre autres, les autres n'ont, à moins d'accepter les températures comme elles sont, peu d'autres solutions que la climatisation.
Il est donc dans ce cas prioritaire de bien choisir sa clim pour limiter le plus possible son impact écologique, en se référant à la classification énergétique, aux informations sur la consommation annuelle, à la puissance, et aux indices SCOP (coefficient d’efficacité frigorifique saisonnier) et SEER (pour les pompes à chaleur ou les climatiseurs réversibles).
Ayons aussi une consommation raisonnée en limitant l'utilisation de nos climatisations de quelques degrés et de quelques heures tous les jours. Un geste simple qui rendra service à tous...
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