Comptez les oiseaux de votre jardin les 25 et 26 janvier 2025

Une action collective utile, facile, ouverte à toutes et à tous !

L’Observatoire des oiseaux des jardins est aujourd’hui le plus important dispositif français de sciences participatives impliquant le grand public. Chaque année, les Français sont encouragés à recenser les oiseaux observés chez eux afin de contribuer au suivi scientifique des populations des espèces les plus communes.

Le grand comptage national des oiseaux des jardins est organisé deux fois par an en France métropolitaine, lors des derniers week-ends de janvier et de mai afin de disposer d’éléments de comparaison à des périodes très différentes en termes d’effectifs et de comportements : l’hivernage et la reproduction. Il suffit alors de consacrer une heure de son temps à recenser les différentes espèces présentes chez soi puis de transmettre ses observations sur une plateforme en ligne. La prochaine édition aura lieu les 25 et 26 janvier 2025.

Comment participer, seul ou en famille ?

Inutile d’être un expert !

• Choisissez un lieu d’observation : jardin, balcon ou parc public, en ville comme à la campagne.
• Le 25 ou 26 janvier, observez pendant une heure les oiseaux et les identifier. Des fiches descriptives sont disponibles pour guider les novices.
• Notez le nombre maximal d’individus vus simultanément pour chaque espèce.
• Transmettez vos observations sur le site oiseauxdesjardins.fr.

Les données collectées aideront les scientifiques à mieux comprendre les comportements des oiseaux et suivre l’évolution de leurs populations. En janvier 2024, plus de 547 000 oiseaux ont été comptabilisés grâce à la mobilisation de 17 033 observateurs.

Une année à grosbecs ?

Si le Moineau domestique, les mésanges bleue et charbonnière, le Rougegorge familier ou le Merle noir figurent en général sur le podium des espèces les plus fréquemment rencontrées l’hiver, les surprises ne sont pas à exclure. Depuis octobre dernier, une augmentation significative des observations de Grosbec casse-noyaux est ainsi constatée en France. Ce phénomène, qui rappelle l’afflux exceptionnel de l’hiver 2017-2018, est en général lié à l’arrivée massive d’individus en provenance d’Europe centrale en raison de pénuries alimentaires ou d’une reproduction particulièrement réussie l’été précédent.