On a testé les kits de germination Germie
Pourquoi semer ? Pourquoi en mottes ?
L’intérêt de faire ses semis
Semer soi-même, c’est économique (selon les cas, quelques dizaines à quelques milliers de graines dans un sachet!), cela permet également de bénéficier d’un large choix de variétés (en fleurs comme en légumes), bien davantage que ce que proposent en godets toutes les jardineries.
Les inconvénients du semis en extérieur
On peut bien sûr planter en pleine terre (en extérieur), mais cela présente quelques inconvénients :
- il faut attendre que la température minimale (nocturne, notamment) soit atteinte
- il faut composer avec le temps et les intempéries
- la surveillance des semis impose de sortir régulièrement
- il est généralement obligatoire « d’éclaircir »
- les « méchantes bébêtes » (au premier rang desquels les escargots et les limaces) se délectent des jeunes plants...
En semant à l’intérieur, on évite la plupart de ces écueils. Il fait bon dedans ; on peut jeter un œil sur ses semis sans sortir ; ils sont à l’abri des prédateurs...
À l'intérieur : godets, caissette ou minimottes ?
Plusieurs options s’offrent à vous.
Les godets plastiques : ils se fendent facilement, occupent beaucoup de place, requièrent une quantité de terreau importante pour leur remplissage ainsi que beacoup d'eau pour l'arrosage. En outre, on a connu mieux pour l’environnement...
Les godets en tourbe : à usage unique, donc assez coûteux, ils ont les mêmes désavantages que les godets plastique, avec une difficulté supplémentaire. Lorsque les plants ont bien raciné, il faut s’assurer qu’ils ne sèchent jamais, sans quoi les racines sont rapidement en grande souffrance.
Les caissettes sont assez pratiques et économiques, mais présentent quelques défauts :
- tout ce qu’elles contiennent doit être arrosé uniformément (pas évident pour multiplier les semis)
- les racines des jeunes plants ont tendance à s'enchevêtrer
- l’étape transplantation / repiquage est assez délicate. Quand on extrait les jeunes plantules à la fourchette, il est fréquent qu'on endommagerles racines, d’où des pertes importantes.
Des kits innovants "made in France"
C’est avec en tête l’idée de résoudre tous ces petits tracas que le fondateur de Germie, Eric Baudoin, a eu l’idée de ses kits de germination :
- compacts, ils offrent des conditions idéales au développement des graines;
- qualitatifs et réutilisables, ils servent plusieurs fois dans la saison, et de longues années durant;
- le démontage des parois permet de libérer les minimottes sans endommager les racines, d’où un taux de réussite à la transplantation particulièrement élevé.
Lire aussi : Germie, des kits de germination bien pensés et réutilisables
3 tailles disponibles
Il existe 3 tailles de kits : S, M et L. Pour celles et ceux qui auraient connu JardinExpress, société spécialisée dans la commercialisation des jeunes plants en motte auprès du grand public, cela correspond aux Minimottes, Jardimottes et Prestimottes.
- Le kit 'S' permet de réaliser 41 toutes petites mottes (idéal pour les betteraves, radis, fraises, oeillets d’Inde et autres petites graines).
- Le kit 'M' offre 25 alvéoles, pour réaliser autant de mottes (parfait pour les salades, les melons, les concombres et graines moyennes)
- Enfin, le kit 'L' déploie 13 emplacements, donnant des mottes plus importantes (bien adaptées aux courges, artichauts, haricots... et autres grosses graines). C’est également le bon choix pour tenter de bouturer !
A l’usage
Les kits arrivent dans des pochettes compactes, présentant les instructions d’utilisation.
Le montage des kits est très simple. Il suffit d’emboîter les cloisons séparatives sur les petits peignes fournis. Il faut ensuite poser le tout sur un petit plateau, qui n'est pas fourni. Mais vous pouvez utiliser tout plateau de dimension 12 cm x 16 cm, un dessous de jardinière par exemple. Ce format se trouve également dans les magasins d’équipement de la maison, ou chez les discounters / déstockeurs (Action, Centrakor, Gifi, Noz...) : c’est moins cher qu’en jardinerie !
Une fois le kit posé sur son plateau, il faut le remplir avec un terreau spécial semis. C’est l’étape qu’on a trouvé un peu « délicate ». Non que ce soit compliqué, mais... les premières fois, on a tendance à en mettre un peu partout ! Certainement un coup de main à prendre. À noter : il convient de tasser un peu le terreau ; s’il n’est pas un tant soit peu compacté, la motte ne tiendra pas lors du démoulage.
Autre conseil : la qualité du terreau détermine pour une bonne part la réussite de vos semis. Avec ces kits, la quantité nécessaire est vraiment faible (2 poignées par plateau environ), alors choisissez un substrat de qualité.
Le semis en pratique
Les graines sont alors mises en place (une par alvéole). Les plus fines sont simplement posées en surface ; les plus grosses sont à pousser dans le terreau.
Puis le plateau est rempli d’eau. Les mottes s’imbiberont par capillarité ; c’est mieux qu’un arrosage par le dessus, qui risquerait d’emporter les graines, et ne garantirait pas que la totalité du terreau est humectée.
Les plateaux sont faciles à transporter. Placez-les à bonne température (selon les besoins des graines choisies) et à la lumière. Les rebords de fenêtre sont intéressants ; gare aux dessus de radiateurs dont la température peut s’avérer trop élevée.
Plus qu’à patienter ! À l’intérieur de la maison, il fait chaud : il faudra donc penser à rajouter de l’eau au fur et à mesure des besoins. Selon les graines, les plantules apparaissent entre 2 à 3 jours (radis, mesclun, capucines...) et 2 grosses semaines (coriandre, panais...).
Et les très petites graines ?
Les très petites graines sont difficiles à manipuler mais ici : pas de problème. Il suffit d'épandre à la volée sur le kit "S" : après germination, la séparation de cette surface en 41 petites mottes vous épargne la corvée de l'éclaircissage !
Le démoulage
C’est à cette étape que l’on apprécie l’ingéniosité de ces kits. L’opération est ultra-simple : on retire une paire de cloisons séparatives et on les écarte, ce qui libère les premières mottes ! La rangée suivante peut être extraite directement, et on recommence.
On constate que l’enracinement des plants est généreux. Comme les kits ne sont pas fermés par le fond, on évite le « chignon » qui peut se former au fond des godets, et qui ne favorise pas la reprise.
Il reste à transplanter les jeunes plants obtenus, que ce soit en pot, en jardinière ou directement en place au jardin.
Entre le semis et la mise en place, il faudra compter selon le type de graine entre 7~8 jours et un bon mois. On comprend l’intérêt de démarrer ses semis au chaud : gagner du temps sur le fleurissement ou les premières récoltes !
Notre avis
Après cette première utilisation, le kit est simplement nettoyé sous l’eau, prêt à resservir. On peut donc enchaîner régulièrement les semis : très pertinent pour les cultures potagères à cycle court, comme les radis, les salades, les pois...
On constate également que fournir aux graines le juste espace pour leur croissance s’avère gagnant. En outre, la consommation de terreau est bien plus faible, de même que les apports en eau : une source d’économies supplémentaires.
Vous l’aurez compris, nous avons été séduits par ce nouveau produit. Cela faisait bien longtemps qu’aucune innovation n’était apparue pour faciliter la vie des jardiniers. Ici, on a un outil facile d’emploi, économique, vertueux (Germie utilise des plastiques recyclés) et, cerise sur le gâteau, fabriqué en France !
Pour toutes ces raisons, nous avons décidé de diffuser la gamme dans notre boutique. Essayez ces kits de germination, et revenez nous dire à votre tout ce que vous en avez pensé !
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Écureuilsage 01/03/2024, à Orsay idf
Semble en effet très astucieux, à essayer
Passionné 01/03/2024, à Chatou78
L'article datant de 2017, ou trouve t-on les kits à ce jour 6 ans plus tard
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