Saisons météorologiques et saisons astronomiques

Saisons - Emil Athanasiou / flickr.com

Pour tout un chacun, les saisons sont données par le calendrier, et sont marquées par les équinoxes et les solstices. Alors pourquoi ce décalage avec la météo, qui fait démarrer les saisons en début de mois ?

Les saisons calendaires

Les saisons calendaires, vieilles comme la nuit des temps, sont basées sur des observations astronomiques. 

En raison de subtilités astronomiques (axe de rotation de la Terre imparfaitement circulaire, entre autres) et d’un calendrier en 365 jours et non 365 jours « un quart » (comme on l’apprenait à l’école primaire...), les saisons ne « tombent » pas toujours à la même date. Certaines années, c’est le 21, d’autres, c’est le 20.

Les saisons météorologiques

Les météorologues ont pris un parti légèrement différent. Si le maximum d’ensoleillement provoque les chaleurs estivales, et les jours les plus courts les froids hivernaux, la terre possède une certaine inertie, qui rejaillit sur le climat. Ainsi, le coeur de l’été comme le coeur de l’hiver s’en trouvent décalés, vers la mi-juillet pour l’été, vers la mi-janvier pour l’hiver.

Dès lors, par convention, l’été météorologique démarre le 1er juin (pour que le milieu de l’été tombe mi-juillet), et l’hiver le 1er décembre (même raisonnement pour la mi-janvier).

Dans l’hémisphère Nord, les saisons au sens de la météo sont donc :

Des saisons qui se trouvent inversées dans l’hémisphère Sud.

Et les saisons du jardinage ?

Incontestablement, en Europe tout du moins, on a bien des signes de « redémarrage » de la végétation début mars, parfois même désormais de très belles journées en février... Donc le printemps du jardinier est plutôt celui des météorologues ! Idem pour l’hiver : les premiers coups de semonces attendent rarement la fin décembre. C’est avant qu’ils faut prendre les précautions requises pour protéger les plantes.