Agriculture bio : un nouveau programme de recherche piloté par l'INRA
Solibam, un programme de recherche européen coordonné par l'INRA
Solibam est un programme de recherche européen coordonné par l’INRA (Institut National de Recherche Agronomique), et faisant intervenir 22 partenaires publics et privés, dont 10 pays d’Europe, 2 pays d’Afrique et un centre de recherche international. Objectif : améliorer les performances de l’agriculture biologique en termes de rendements, mais aussi de durabilité, de diversité des cultures et de qualité des produits. Ce programme d’envergure bénéficie d’un budget de 7,7 millions d’euros, dont 5,9 millions pris en charge par la Commission Européenne.
Des variétés adaptées à l'agriculture bio
Les travaux portant sur la mise au point de variétés adaptées aux contraintes de l’agriculture biologique ou « raisonnée » (dans tous les cas, à faibles intrants, c’est-à-dire utilisant peu d’engrais et de pesticides) font partie des éléments clés de ce programme. L’amélioration de variétés rustiques ou encore la création de nouvelles variétés permettraient de proposer aux producteurs bio (fruits et légumes notamment) des semences adaptées aux différentes situations (sol, climat, taille de l’exploitation…) rencontrées en Europe, mais aussi en Afrique. La diversité génétique des espèces cultivées en serait également accrue.
Ce programme de recherche s’attachera aussi à développer des systèmes de culture fondés sur la diversification des pratiques culturales, et à mettre au point des méthodes de recherche faisant intervenir les agriculteurs eux-mêmes.
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Frog_boche raisonné quoi. 23/01/2015, à
"L’Inra est chargé« d’améliorer les plantes » pour les adapter partout au même « paquet technologique » qui supprime la diversité des terroirs. La diversité des variétés paysannes n’est plus utile. L’Inra invente la variété non variée, « distincte, homogène et stable » (DHS), seule à pouvoir être enregistrée sur le catalogue officiel ouvrant le droit d’en commercialiser les semences. C’est au nom de la science que l’Etat assure ainsi le monopole des semences « améliorées » et interdit toute commercialisation de semences paysannes diversifiées et douées de plasticité." (Nature & Progrès)
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